« Avec mon épouse, nous nous promenons à Gien quasiment tous les jours à pied. Vous allez rire, mais nous nous tenons par la main. Nous sommes comme la Légion Étrangère, indivisibles. Pourtant, quand nous déambulons sur le quai Lenoir nous nous séparons car il est impossible de passer à deux. C’est vrai aussi pour les personnes en fauteuil ou pour les parents avec poussette. C’est regrettable.»
Catégorie : Paroles de Giennois et d’Arrablésiens
Le carrousel ne tourne pas rond…
« Mes enfants aimeraient faire du manège, mais il n’est pas souvent ouvert. »
« Ca fait plusieurs fois qu’on vient pour faire un tour de manège aux horaires affichés… mais il n’y a personne pour s’en occuper et il est fermé. »
Il semble que le manège ne tourne pas du tout, en fait.
Des grandes places vides
« C’est une ville fantôme. Il n’y a rien à faire à Gien. »
« A Gien il y a rien d’autre à faire que devenir alcolo. Il n’y a que des terrasses ! »
« Des grandes places vides… à quoi ça sert ? Il faudrait au moins les faire vivre avec des animations.»
On ne nous écoute pas
« Les trottoirs sont sales et défoncés. On ne peut pas rouler dessus avec la poussette. Le voisin en fauteuil ne peut pas se déplacer sans descendre sur la voie… Nous on paye bien des impôts, mais on n’en voit pas la couleur. Regardez le terrain, abandonné avec de l’herbe en plein milieu… »
« Dans notre quartier, on a aussi des choses à dire, mais on a l’impression qu’on
n’existe pas. »
« Autrefois, il y avait un conseil municipal des jeunes. Ma fille en avait fait partie. Elle avait bien aimé. »
“Je ne me rends plus en centre-ville”
« Avant je faisais travailler ma ville. Depuis qu’il est devenu si difficile de se garer, j’ai décidé de changer mes habitudes et je fais mes courses à Briare, où je travaille, et plus à Gien où j’habite. »
« Un jeudi à 17h départ de la rue de la Loire jusqu’au rond-point de Nevoy….24 mn. Voilà le résultat de la complexité dans laquelle se retrouve Gien. »
Panique à tort
Un passant se détient devant une voiture, sans doute par simple curiosité. Quelle n’est pas sa surprise de voir accourir deux personnes, visiblement paniquées : « Oh non, s’il vous plaît, on n’a même pas fini de déjeuner, ne nous verbalisez pas. ».
Le passant les a rassurées, mais le traumatisme demeure !
« Là, c’est zone bleue ou ce n’est pas zone bleue ? » s’interrogent, non sans angoisse, des automobilistes. Il faut dire que la zone bleue n’est plus matérialisée par les clous sur les pavés et que les panneaux qui l’annoncent sont trop rares.
Un minibus nommé Désir
« J’ai régulièrement des personnes qui rentrent dans ma boutique pour me demander quels sont les horaires des bus et je ne peux pas les renseigner. »
« Avant on avait des abribus… maintenant il y a juste un panneau, quand il y en a un, et on attend sous la pluie.»
« Avec mes enfants et la poussette, on ne m’a pas laissée entrer dans le bus. Je ne comprends pas pourquoi. Surtout que c’est difficile de se garer dans le centre-ville maintenant. »
La rue Louis Blanc fermée à la circulation
« C’est une vraie galère de venir en centre-ville avec la rue Louis Blanc fermée et le quai Joffre en sens unique.»
« Avec le quai en double sens, ça n’aurait pas posé de problème.»
« Qu’est-ce que c’est agréable ! On peut marcher en sécurité rue Louis Blanc en ce moment… un peu comme avant. »
C’est pas Versailles, ici !
«Depuis que le village est éclairé à outrance, ma maison est éclairée de toute part toute la nuit et cela m’empêche de dormir. C’est de la pollution lumineuse inutile.»
« C’est allumé toute la nuit et on y voit comme en plein jour ! Chez nous, dès 22h, les rues sont désertes, c’est ridicule. »
Une police rendue invisible
«Mais vous êtes sûr qu’il reste des policiers en ville ? Le commissariat est fermé au public.»
«Le commissariat est situé à l’espace Gonat ? mais depuis quand ? ce n’est même pas indiqué à l’entrée.»
«On se rend service entre voisins quand on veut partir, mais si nous étions en lien avec la police ce serait mieux.»
Le carrefour « de tous les dangers »
« Ce carrefour est devenu très dangereux, les priorités ne sont pas respectées, on met 10 minutes avant de pouvoir passer, ce qui provoque de gros bouchons. »
« Vraie galère… même plus envie d’aller en centre ville… »
« C’est le plus culotté qui passe ! Même si nous-mêmes respectons le code, nous ne sommes pas à l’abri d’un chauffard. Il faut remettre les feux. »
Respect et équité pour toutes et tous
« Arrabloy village oublié depuis des années. Par contre, pas pour payer les impôts ! »
« J’ai écrit à la mairie pour dénoncer le problème des poubelles qui s’entassent autour des containers… Je n’ai pas eu de réponse. »
« Il n’y a que le centre-ville qui compte ! Chez nous, on peut toujours essayer d’avoir un ralentisseur ou un panneau ou la balayeuse. »
Mieux manger dans le Giennois
« C’est pas bon à la cantine… J’entends ça tous les soirs. Ma fille ne mange presque rien le midi. »
« Pourquoi mon fils est obligé de prendre de la viande à la cantine de l’école ? Il devrait y avoir la possibilité d’un repas végétarien comme à la crèche.»